Juliette Magnier

Depuis 1981, Juliette explore... Dés 6 ans elle intègre l'école de dessin Quentin de la Tour qu'elle quittera à sa majorité. Elle se formera plus tard au trompe l'œil à l'Institut Art et Métier. A l'âge de 11 ans elle décroche l'audition d'art dramatique au Conservatoire. Après une licence d'économie à Lille, elle se forme en restauration des costumes de théâtre à Arcueil. A 23 ans Juliette intègre le monde du spectacle. En tant qu'interprète, elle rejoint les Cies Du garde-fou, La boîte à mômes, monte le collectif d'art de rue Viens voir en face et s'adonne 4 ans au clown avec la Cie du Théâtre du faune.On la retrouve aussi devant la caméra. En tant que costumière-habilleuse, elle travaille à l'Opéra Bastille, au théâtre de Choisy et des quartiers d'Ivry au coté d'Adel Hakim, Elisabeth Chailloux, Magali Léris et Philippe Awat.

Sans détour le travail est son refuge. Accoutrée de robes vintages et cultivant ses charmes à qui mieux-mieux dans la douceur parisienne et la naïveté de sa jeunesse, elle vit au bord du canal Saint-Martin dans ses non moins 8 mètres carrés, se lave dans une bassine, mange des raviolis pékinois avec son fleuriste au regard chatoyant à vous décalotter les globes et aux pieds audacieusement nus dans les rues de Paris. Elle se fait avoir, comme tant d'autres comédiennes, par un assoiffé photographe, sans compter un directeur de casting peu scrupuleux. Mais elle fait la couverture de "Raise magasine" et une pleine page dans "Vogue" avec sa bassine et l'œil engagé d'une grande photographe russe. Alors est heureuse ! En résumé elle vit le parfois très beau, tantôt très laid, rêve de l'artiste parisienne. Page bouclée. Chapitre maternité.

Arrivée sur la région toulousaine en 2012 enceinte jusqu'aux oreilles, elle consacre d'abord son temps à la peinture. L'atelier étant un confort non des moindres lestée de ses douze kilos. Elle donne naissance à l'amour de sa vie : son fils ! Accroché constamment à sa douloureuse poitrine, elle découvre la nuance on ne peut plus chronophage de la maternité avant de se tourner à nouveau vers le plateau avec la Cie QuercyProd. Depuis 2018 elle a rejoint la Cie La Machine en tant que machiniste-manipulatrice. En 2022, elle crée sa chaine, Juliette Cacahuète . En 2023, avec Muriel Scemama, elle monte "Au Boulot" par les Sœurs Poètes-Pouët, duo clownesque et musical, satire sociale, avec le soutien Des Chats Pelés. En 2024, elle a l'honneur de participer au plus grand spectacle de rue de la Cie la machine. En 2025, elle boucle sont recueil de poésies féministes "Parfum Cortese", elle reçoit une dizaine de propositions de maisons d'éditions (financement en attente). En cette fin d'année 2025 elle est en création d'écriture pour son prochain spectacle "La peau connectée" - titre provisoire- , un solo engagé, politiquement incorrect, autour de l'intime, des masques, de la manipulation des masses.

Aiguisant sa sensibilité et sa quête d'authenticité à travers l'escalade et l'enfance, Juliette questionne conformismes et conventions. Amoureuse des grands espaces, elle nourrit une appétence pour la philosophie existentialiste en cultivant des mots libérés, responsables et engagés.